Sociabilité et convivialité en Europe et en Amérique aux XVIIe et XVIIIe  siècles - Lumières 21
Sociabilité et convivialité en Europe et en Amérique aux XVIIe et XVIIIe  siècles - Lumières 21

Revues - Lumières

Sociabilité et convivialité en Europe et en Amérique aux XVIIe et XVIIIe siècles - Lumières 21

ISBN : 978-2-86781-915-5
Nombre de pages : 261
Format : 16 x 24
Date de sortie : 2013/12

Les philosophes du XVIIIe siècle toujours en quête des origines ont tenté de trouver ailleurs que dans une création ex nihilo l’origine de la société.

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Les philosophes du XVIIIe siècle toujours en quête des origines ont tenté de trouver ailleurs que dans une création ex nihilo l’origine de la société. Comment expliquer ce vivre ensemble à la fois nécessaire indispensable et, en même temps, menacé par des luttes et des conflits internes ? C’est l’anthropologie qui a donné la réponse : l’homme seul est faible et ne survit que par et dans la société. D’ailleurs, s’il n’a pas d’organes spécialisés adaptés au milieu dans lequel il vit, il possède en revanche un sens inné de la société dont la parole est le premier et constant instrument. La sociabilité est une donnée naturelle de l’homme. Spontanément, il se tourne vers son prochain, condition de sa survie et de son épanouissement. C’était une idée ancienne, défendue déjà par Sénéque. Elle est reprise avec force dans l’Encyclopédie notamment et magnifiée dans de nombreux écrits et surtout dans des pratiques sociales, soit neuves, soit renouvelées au cours du siècle, que l’on songe aux salons, aux bureaux d’esprit, aux cafés, aux clubs, aux loges maçonniques, aux sociétés diverses, scientifiques, de lecture etc. On « construit » des sociétés d’où l’on essaie d'éliminer les facteurs de désordre ou les défauts que les années ont accumulés dans la société. Là, intervient, avant même que le mot n’existe, une manifestation intensifiée de la sociabilité, la convivialité. Elle est célébration de la sociabilité par la fête et en général les plaisirs. Si on la trouve particulièrement autour d’une bonne table (le mot serait une invention de Brillat-Savarin), ce n’est pas un lieu exclusif. Les études rassemblées ici s’efforcent de montrer les multiples facettes de ce « constructivisme » social, caractéristique de cette période.