GONZÀLEZ (Cecilia), SCAVINO (Dardo), VENTURA (Antoine)Les armes et les lettres. La violence politique dans la culture du Rio de
GONZÀLEZ (Cecilia), SCAVINO (Dardo), VENTURA (Antoine)Les armes et les lettres. La violence politique dans la culture du Rio de

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Les armes et les lettres. La violence politique dans la culture du Rio de la Plata des années 1960 à nos jours

ISBN : 978-2-86781-678-9
Nombre de pages : 320
Format : 16 x 24
Date de sortie : 2010

La violence politique a accompagné l’histoire contemporaine de l’Amérique Latine depuis la constitution même des états nationaux, entamée dans les premières décennies du XIXe siècle. Les historiens o[...]

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La violence politique a accompagné l’histoire contemporaine de l’Amérique Latine depuis la constitution même des états nationaux, entamée dans les premières décennies du XIXe siècle. Les historiens ont signalé à quel point la militarisation et la violence puisaient leur origine non seulement dans le lien colonial mais aussi dans les guerres d’indépendance suivies de longues périodes de guerres civiles. Ce livre est consacré à l’étude de l’impact de la violence politique sur la culture du Rio de la Plata à partir des années l960, des années marquées par le séisme de la Révolution cubaine, les luttes de libération nationale et le poids des enjeux de la guerre froide. La parole est donnée, dans la première partie du volume, à trois écrivains contemporains. Carlos Liscano, uruguayen, aborde la question de l’écriture de l’expérience carcérale dans ses récits autobiographiques. Carlos Gamerro et Martín Kohan, argentins, réfléchissent sur les transformations que l’écriture du politique a subies dans la littérature argentine des dernières décennies, davantage centrée sur la mise en scène des mythes et de l’imaginaire politiques que sur le problème de la mimesis. Dans la deuxième partie, des chercheurs français et latino-américains se penchent sur la relation entre violence et État dans la littérature, le cinéma et la presse, en particulier en ce qui concerne la dictature argentine des années 1976-1983. Une troisième partie s’ensuit, qui étudie la manière dont la littérature policière, la science-fiction, le roman historique, la poésie, ouvrent de nouvelles voies à la réflexion sur la violence politique. Une dernière partie, enfin, axée sur les rapports entre poétique et politique, s’intéresse à la Révolution – l’utopie révolutionnaire, la guerre révolutionnaire – dans les littératures uruguayenne et argentine des années 1960-1970. Las armas y las letras. La violencia política en la cultura rioplatense desde los años 60 hasta nuestros días La violencia política recorre la historia contemporánea de América Latina desde la constitución misma de los estados nacionales, comenzada en las primeras décadas del siglo XIX. Los historiadores han señalado hasta qué punto la militarización y la violencia tienen sus raíces no sólo en el vínculo colonial sino también en las guerras de independencia y el largo período de guerras civiles que se abrió a continuación. Este libro estudia el impacto de la violencia política en la cultura de los países del Río de la Plata a partir de los años 60, años marcados por el seísmo de la Revolución Cubana, las luchas de liberación nacional, el marco de la guerra fría. Tres escritores toman la palabra en la primera parte del volumen. Carlos Liscano aborda el problema de la escritura de la experiencia carcelaria en sus relatos autobiográficos. Carlos Gamerro y Martín Kohan analizan las transformaciones experimentadas en la escritura de lo político durante las últimas décadas, más centrada en los mitos y la imaginación política que en el problema de la representación. Una segunda parte reúne artículos de investigadores franceses y latinoamericanos que se interesan por las relaciones entre violencia y Estado tanto en la literatura como en el cine y la prensa, en torno, sobre todo, a la última dictadura argentina. Los artículos reunidos en la tercera parte estudian la manera en que diversos géneros (policial, CF, relato histórico, poesía) abren caminos alternativos a la reflexión sobre la violencia política. Una última parte, para concluir, que toma como eje la relación entre poética y política, se interesa por la Revolución – la utopía revolucionaria, la guerra revolucionaria – en las literaturas argentina y uruguaya de los años 60 y 70.