L’éternel féminin comme structure d’enfermement : quelques réflexions sur l’emprise du genre à partir de El eterno
L’éternel féminin comme structure d’enfermement : quelques réflexions sur l’emprise du genre à partir de El eterno

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L’éternel féminin comme structure d’enfermement : quelques réflexions sur l’emprise du genre à partir de El eterno

SORIANO (Michèle)

ISBN :
Nombre de pages : 18
Format : 15 x 21 cm
Date de sortie : 2012

L’éternel féminin fonctionne comme une structure d’enfermement. Rejouant l’éternité postulée par l’expression, Castellanos s’interroge sur la validité d’un tel mythe au début des années 70, et réintroduit ainsi de l’historicité dans l’identité genrée qu’il promeut.

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L’éternel féminin fonctionne comme une structure d’enfermement. Rejouant l’éternité postulée par l’expression, Castellanos s’interroge sur la validité d’un tel mythe au début des années 70, et réintroduit ainsi de l’historicité dans l’identité genrée qu’il promeut. La tension qui fonde la réflexion de l’écrivaine mexicaine a orienté nos observations, car il s’agit dans cet article de mesurer à quel point il est difficile de penser à la fois le changement historique et les continuités. Comment analyser la transhistoricité du mythe sans pour autant tomber dans le piège de sa logique ? Comment résister à l’enfermement lorsqu’on l’explore ? C’est cette contradiction que Castellanos déjoue : elle montre que critiquer, sous des apparences de nouveauté, les résistances du genre, tout en mettant en valeur la dimension historique des stratégies de naturalisation, est une tâche ardue, mais non impossible.