Eidôlon 71 : Châteaux romantiques
ISBN :
Nombre de pages : 368
Format : 16 x 24
Date de sortie : 2005
Ce volume « Châteaux romantiques » étudie l'imaginaire et l'écriture du château dans la littérature française et étrangère de la fin du XVIIIe à la fin du XIXe siècle autour de plusieurs axes et de[...]
Ce volume « Châteaux romantiques » étudie l'imaginaire et l'écriture du château dans la littérature française et étrangère de la fin du XVIIIe à la fin du XIXe siècle autour de plusieurs axes et de plusieurs approches. L'histoire littéraire permet d'aborder la question de l'influence de la littérature du XVIIIe, du « roman noir » en particulier, et de s'intéresser à l'évolution de ce thème du romantisme au décadentisme. L'approche socio-historique s'intéresse au château comme un espace politisé impliquant une réflexion sur l'histoire, la Révolution, et une réflexion sur la noblesse et ses rapports avec les autres classes (bourgeoisie, peuple, artistes). Les études sur l'imaginaire explorent ce château romantique comme lieu de l'écart et de la marge, de l'énigme et de la nuit, en soulignant l'ambivalence de cet espace imaginaire : le château comme lieu archaïque porteur d'angoisses mais aussi comme lieu idéal, initiatique. Elles révèlent aussi que cet espace favorise l'ouverture sur l'intériorité. Les habitants des châteaux n'ont pas été oubliés. Cet axe d'études s'intéresse au château comme lieu d'épreuves, de quête, d'initiation, ainsi qu'à la dialectique de la libération et de l'emprisonnement. Une place a été faite aussi au château comme lieu de mémoire et de pèlerinage, à la célébration du château où ont vécu les écrivains. Un culte pour ces lieux se met en place au XIXe. Plusieurs études enfin interrogent les enjeux esthétiques de ce thème qu'on retrouve dans tous les genres le roman, la nouvelle, le conte, la poésie, l'autobiographie, en étudiant dans le cadre d'un genre précis, à côté de la fonction qu'occupe le château, l'interaction de la description et de la narration, une poétique de l'obscurité et du sublime.