PAGNEY BÉNITO-ESPINAL (Françoise)\nLes Interfaces : ruptures, transitions et mutations
PAGNEY BÉNITO-ESPINAL (Françoise)\nLes Interfaces : ruptures, transitions et mutations

Disciplines - Ouvrages

Les Interfaces : ruptures, transitions et mutations

ISBN :
Nombre de pages : 356
Format : 16 x 24
Date de sortie : 2008

Les XIes Journées de Géographie Tropicale se sont déroulées à la Martinique (Université des Antilles et de la Guyane) en novembre 2005, sur le thème suivant : « Les interfaces : ruptures, transitions[...]

25,00 €

Les XIes Journées de Géographie Tropicale se sont déroulées à la Martinique (Université des Antilles et de la Guyane) en novembre 2005, sur le thème suivant : « Les interfaces : ruptures, transitions et mutations ». Les commissions de Géographie de la mer et du littoral, et de Géographie du tourisme et des loisirs du CNFG se sont jointes à la manifestation. Vingt-sept articles extraits des communications font l’objet de cet ouvrage. Le littoral et les îles, les milieux urbains, les frontières, les domaines de conflits, les lieux touristiques, dans la Caraïbe, l’océan Indien, l’Afrique et l’Océanie, sont les principales zones géographiques sur lesquelles portent les contributions. Les interfaces sont apparues comme : Des lignes fluctuantes dans le temps et l’espace. Les dynamiques côtières, celles des écotones ou des vecteurs de maladies, celles qui président à la construction du fait urbain ressortissent de l’impermanence spatio-temporelle. D’irrémédiables ruptures ou de possibles cicatrisations. Les guerres et les catastrophes figurent parmi ces ruptures. Mais certains conflits, tels ceux de l’Afrique de l’Est, n’augurent pas de possibles résolutions durables. Des catastrophes naturelles peuvent aboutir à des mesures de relèvement et préventives efficientes, grâce à l’utilisation d’outils appropriés. Provenant de dissemblances exacerbées, atténuées ou aux formes nouvelles. Des contrastes socio-économiques entre des lieux géographiques au déterminisme physique s’estompent ou se modifient. C’est le cas dans les massifs d’Afrique de l’Est, dans la péninsule indochinoise et dans les petites îles tropicales. Les lieux touristiques sont des interfaces édifiées à partir de l’altérité. Elle y est émoussée, exploitée ou mise en scène. Sources de flux, d’échanges et de néo-constructions. Le franchissement légal ou non des frontières politiques, celui des barrières spécifiques (maladies), des hommes, des marchandises et des capitaux, naissent de l’interface. Les mécanismes, déclencheurs des migrations et leur nature, sont très divers. Ils trouvent leur source dans le contraste entre les entités en confrontation. Avec une édification en devenir. Objet de l’application de stratégies variées dans le temps et l’espace, l’interface est un système qui ne se fige pas. Le littoral en est l’un des exemples les plus probants. Les îles le sont aussi.