Du « miroir du prince » au manuel du chef d’État : l’utilité de l’histoire selon Pedro de Navarra et Juan de Marian
ISBN : 978-2-86781-738-0
Nombre de pages : 25
Format : 15 x 21
Date de sortie : 2011
Ce volume « Le Miroir du prince. Écriture, transmission et réception en Espagne (XIII-XVI siècles) », réalisé à partir du colloque qui s’est tenu à l’Université Bordeaux 3 les 18 et 19 juin 2009 et complété par la suite de contributions extérieures, s’inscrit dans une réflexion portant sur la question des modèles menée par l’Équipe de Recherche sur la Péninsule Ibérique (ERPI/composante d’AMERIBER EA 3656) depuis 2007.
Ce volume « Le Miroir du prince. Écriture, transmission et réception en Espagne (XIII-XVI siècles) », réalisé à partir du colloque qui s’est tenu à l’Université Bordeaux 3 les 18 et 19 juin 2009 et complété par la suite de contributions extérieures, s’inscrit dans une réflexion portant sur la question des modèles menée par l’Équipe de Recherche sur la Péninsule Ibérique (ERPI/composante d’AMERIBER EA 3656) depuis 2007. Du de Gilles de Rome au Prince de Machiavel, nombreux sont les traités qui reçoivent dans l’Occident chrétien, le nom de Miroir du prince. La matière en est connue : il s’agit, à travers l’exposition des vices et des vertus, d’abord d’éduquer le Prince pour, ensuite, le guider dans le gouvernement de la société terrestre. Ces manuels de bon gouvernement, même s’ils sont le plus souvent adressés au prince, présentent des caractères formels divers et des thématiques parfois éloignées les unes des autres. L’ensemble des travaux met en lumière — mais sans épuiser la réflexion — les diverses influences, orientale et occidentale, ainsi que la diversité des procédés d’écriture mis en œuvre dans ces ouvrages qui forment, malgré leurs différences, un genre, sans doute grâce à leur finalité commune : imaginer et/ou justifier un ordre politique à la fois pérenne et équilibré dont le Prince est, par la volonté divine, la pièce maîtresse et l’ordonnateur. Este volumen « Le Miroir du prince. Écriture, transmission et réception en Espagne (XIII-XVI siècles) » es el fruto de un coloquio internacional que se celebró en la Universidad Burdeos 3 los 18 y 19 de junio de 2009, aunque también se ha beneficiado de otras contribuciones exteriores. La temática elegida se enmarca dentro de una reflexión acerca de los modelos, llevada a cabo desde 2007 por el Equipo de Investigación sobre la Península Ibérica (ERPI / componente del equipo Ameriber EA. Desde el de Egidio Romano hasta el Príncipe de Maquiavelo, son numerosos los tratados que reciben, en el Occidente cristiano, la denominación de Espejo de príncipes. La materia sobra la que versan dichos tratados nos es bien conocida: se trata, mediante la exposición de vicios y virtudes, de, en un primer momento, educar al príncipe para guiarle luego en el buen gobierno de la sociedad terrestre. Estos manuales, pese a ser dirigidos con frecuencia al príncipe, no dejan de presentar unas características formales variadas y unas temáticas a veces bastante alejadas las unas de las otras. El conjunto de los trabajos que aquí se presentan arroja una nueva luz –sin por ello apurar la reflexión sobre este tema– sobre las diferentes influencias, orientales y occidentales, y la diversidad de los recursos de escritura actualizados en estos tratados que llegan a formar, pese a sus diferencias, un género, y esto sin duda gracias a su finalidad común: la de imaginar y/o justificar un orden político que sea a la vez perenne y equilibrado, del cual el Príncipe constituye, por voluntad divina, a la vez la pieza clave y el garante de su buen funcionamiento.