Langues et civilisations - Études ibériques et ibéro-américaines
La traduction littéraire et l'auto-traduction : des mondes clos?
ISBN : 978-2-86781-768-7
Nombre de pages : 23
Format : 15 x 21
Date de sortie : 2012
La langue n’est pas un monde clos, car elle évolue, elle est en perpétuelle mutation.
La langue n’est pas un monde clos, car elle évolue, elle est en perpétuelle mutation. Pourtant, la traduction, qui est ce processus permettant de passer d’une langue à une autre, est un monde clos. Pourquoi la traduction est-elle indubitablement une entrave à la création ? Dans le cas de la traduction littéraire, lorsqu’elle est allographe, elle est une fin en soi, car elle cherche à figer une oeuvre dans une langue cible, en respectant les principes de l’équivalence interlinguistique, mais aussi ceux de la fidélité au texte source et à son auteur et enfin, en honorant le pacte tacite qui la lie au lecteur destinataire. Et qu’en est-il du cas particulier de l’auto-traduction ? L’autotraduction, conséquence du bilinguisme et du biculturalisme d’un auteur, pourrait naître d’un besoin vital de ne pas engendrer un monde clos et figé et de garder l’ouverture et la muabilité d’une oeuvre.