The conservation management of the National Biological Reserve of the Opal Coast (north of France) by the Office National des
ISBN : 978-2-86781-819-6
Nombre de pages : 14
Format : 21 x 29,7
Date de sortie : 2015/04
L’article décrit la gestion conservatoire de la Réserve Biologique Domaniale de la Côte d’Opale (Merlimont) par l’Office National des Forêts (ONF) depuis 30 ans.
L’article décrit la gestion conservatoire de la Réserve Biologique Domaniale de la Côte d’Opale (Merlimont) par l’Office National des Forêts (ONF) depuis 30 ans. Les études menées dans le cadre du projet Life 92-FR-013 ont souligné trois intérêts majeurs du site (son originalité géomorphologique, sa dynamique dunaire naturelle corrélée à une adaptation permanente de la végétation, sa grande richesse biologique) et permis de définir deux objectifs prioritaires de gestion: 1) le maintien et l’étude des processus évolutifs sur la frange littorale (libre dynamique dunaire de la dune bordière) et sur la partie forestière de la plaine inter-dunaire (libre expression de la dynamique des feuillus), 2) le maintien et le développement de la biodiversité du site par des actions de génie-écologique. L’article met l’accent sur la gestion des dunes grises (fourrés et pelouses dunaires) et sur celle des pelouses arrière-dunaires. Il décrit les pratiques de gestion retenues pour maintenir l’ouverture des plaines inter-dunaires par l’exploitation des bosquets, la fauche, le pâturage. L’une des particularités de la Réserve est la présence d’un agriculteur qui collabore étroitement avec l’ONF pour la réalisation des objectifs fixés, grâce à un dialogue permanent. C’est un bon exemple de compromis entre objectifs de conservation et intérêts économiques. Les exploitations sylvicoles de la forêt communale qui relève du régime forestier sont également décrites. Depuis bientôt 30 ans, la Réserve Biologique Domaniale de la Côte d’Opale représente pour l’ONF, un laboratoire grandeur nature de la gestion des milieux dunaires permettant de fructueuses collaborations avec les scientifiques, les collectivités territoriales, et les associations naturalistes. C’est aussi un excellent support de diffusion d’expériences et de connaissances auprès des scolaires et des étudiants.