The \"Whole Foods\" Paradox: Food Sovereignty, Eco-Iconography, and Urban Indigenous Discourse - Article 4
The \"Whole Foods\" Paradox: Food Sovereignty, Eco-Iconography, and Urban Indigenous Discourse - Article 4

Disciplines - Revues

The \"Whole Foods\" Paradox: Food Sovereignty, Eco-Iconography, and Urban Indigenous Discourse - Article 4

SMITH (Lindsey Claire)

ISBN : 978-2-86781-865-3
Nombre de pages : 19
Format : 16 x 24
Date de sortie : 2013/02

Les clients des supermarchés voient de plus en plus de représentations d’indigènes sur les emballages des produits qui emplissent les étalages.

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Les clients des supermarchés voient de plus en plus de représentations d’indigènes sur les emballages des produits qui emplissent les étalages. Suggérant le naturel, la pureté et la simplicité écologique, ces images signifient la sécurité alimentaire, la qualité et l’authenticité, quelle que soit l’éthique des entreprises qui les adoptent. Ces évocations sont devenues encore plus prononcées avec l’explosion en popularité des « aliments complets ». On trouve ces produits organiques, naturels, locaux, non génétiquement modifiés dans les marchés urbains haut de gamme (Whole Foods étant l’exemple le plus représentatif aux États-Unis) qui sont généralement fréquentés par ceux qui n’ont pour ainsi dire aucun autre rapport substantiel avec les indigènes. Alors que certaines entreprises ont fait de grands progrès pour modifier la préparation des aliments et leur production en établissant de bonnes relations avec les producteurs indigènes, d’autres ont simplement profité de la popularité des représentations exotiques et abstraites du côté « naturel » des produits offerts par les populations indigènes afin d’améliorer leurs marges. Ce qui est généralement perdu dans ce discours est la considération critique de la séparation entre les produits « naturels » qui célèbrent des communautés indigènes lointaines et les populations indigènes à l’intérieur des communautés où ces magasins haut de gamme sont établis. Ces produits « naturels », dont les indigènes sont censés bénéficier, leur restent pourtant inaccessibles. Cette étude examine cette rupture entre l’association des « aliments complets » et les indigènes, en se concentrant sur les espaces urbains.